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lundi 2 janvier 2012

le gros dans l'art # 2 : deux Vénus et les whoopies

Vénus de Laussel ou "Dame à la corne". 44 cm de haut.
Bas-relief sur roche. Musée d'Aquitaine. © dinosoria.com
Vénus du gravettien, âgé d’environ 28 000 ans, est considérée comme les premiers symboles de la féminité et de la fertilité. Elle marque les premières valeurs de l’humanité, centrées sur la mère.




La Vénus de Willendorf est une statuette préhistorique qui date d'environ 23 000 ans avant notre ère, soit de l'époque paléolithique. Elle représente une femme nue de forte taille debout. La tête de la sculpture est finement travaillée et recouverte de mailles. Le visage est presque caché.
Elle mesure 11 cm. Elle est connue sous le titre de Vénus de Willendorf, comme les plus célèbres vénus de l'art hellénistique qui portent le nom du lieu où elles ont été retrouvées.
La statuette a été découverte en 1908 sur le site d'une ancienne briqueterie à Willendorf, petite ville située près de Krems. Elle est conservée aujourd’hui au Musée d'histoire naturelle de Vienne.
(source ici)


Les whoopies
Pour environ 3 douzaines

1 tasse de fraises coupées en deux
250 g de farine
125 g de sucre roux
125 g de beurre mou
3 oeufs
1/2 c. à café de levure chimique
1 c. à café de bicarbonate de sodium
2 pincées de sel
1/2 yaourt nature
1 c. à café de vanille en poudre

la crème
250 g de mascarpone
1 c. à café de vanille en poudre
50 g de sucre glace du colorant alimentaire sans
goût rouge ou rose
des fraises coupées en deux

Réduire les fraises en morceaux avec une fourchette.
Attention à ne pas faire une purée.
Tamiser ensemble la farine, la levure, le bicarbonate, le sel, ajoutez la vanille en poudre.
Mélanger-les petit à petit, avec le yaourt et les fraises à la préparation précédente.
Allumer le four sur th. 6/180°.
Tapisser 1 ou 2 plaques de cuisson de papier sulfurisé, déposer des petits tas de pâte ronds
comme des macarons et faites-les cuire 10 à 15 mm.
Laisser-les ensuite refroidir sur le papier et prendre deux petits gateaux, les associer avec à la crème et le whoopie est prêt.

Pour la crème :
Mélanger 250 g de mascarpone, 1 c. à café de vanille en poudre, les fraises en morceaux, le colorant alimentaire et 50 g de sucre glace à l’aide d’un batteur électrique ou d’un robot à petite
vitesse pour éviter les grumeaux mais pas trop vite pour que la crème reste épaisse..
La mettre dans une poche munie d’une douille lisse ou un sac de congélation troué à un coin.

recette très inspirée trouvée sur le site de ELLE déc 2010.

dimanche 1 janvier 2012

le gros dans l'art # 1 : Monsieur Bertin et la brioche pur beurre

Jean Auguste Dominique Ingres, 1832. 116x96, huile sur toile, musée du Louvre.

Monsieur Bertin incarne ainsi le type de l’homme social, le grand bourgeois d’affaires parisien sous Louis-Philippe.

C’est en voyant Bertin discuter de politique avec ses fils qu’Ingres trouve la pose : « Votre portrait est fait. Cette fois je vous tiens, et je ne vous lâche plus. » L’attitude d’écoute, naturelle et expressive, la physionomie, le tempérament révèlent un homme sûr de ses opinions, prêt à répliquer. Ingres recourt à ce motif pour exprimer la grandeur olympienne et pour atteindre à la stylisation de la peinture d’histoire comme dans Napoléon Ier sur le trône impérial, Jupiter et Thétis, Jésus au milieu des docteurs et Charles Thévenin. Le mouvement en puissance, dû à la passion du débat, est saisi sur le vif. Bertin est surpris par l’œil du peintre, il ne pose pas.
Le personnage assis s’inscrit dans un carré, tourné de trois quarts. Les effets de raccourci et de projection en avant se distinguent de la composition linéaire et élégante à deux dimensions : Ingres plonge les volumes dans l’espace, évoquant la force, le mouvement. La critique a cependant trouvé le portrait trivial. Il rend avec vérité et détails l’impression d’une personnalité brillante : le buste large et vigoureux, l’embonpoint, le front dégagé, les yeux petits, légèrement voilés, la bouche noble et bienveillante, l’allure abandonnée, les muscles du visage tendus, les épaules fortes, les mains aux phalanges puissantes, appuyées sur les genoux.
Le dessin est sec, fin et juste, le coloris froid et plombé, les formes exactes et le modelé fort, grâce à l’emploi de demi-teintes et d’ombres accusées. L’étoffe de l’habit, noir selon la mode bourgeoise du XIXe siècle, est bien rendue. La note de velours rouge du fauteuil égaye les tons gris et bruns du costume. Il y a là une harmonie discrète et raffinée. (plus de détails, ici et )

Le portrait de Mr Bertin entame une longue série d'œuvres d'art. Cette série, je l'appelle, le gros dans l'art. J'ai envie de montrer différentes œuvres vues et reconnues ou plus intiment connues. Cette série est une sélection complétement arbitraire, sans préjugés où juste la représentation du gras, du gros, du lourd, l'épaisseur du corps humain a motivé des artistes à le montrer, à le magnifier ou à le dégoûter au travers de leur travail plastique. Ceci me motive à mon tour de montrer ces œuvres avec une recette de cuisine...pas forcément grasse ou lourde en calories.

Ma brioche à chapeau pur beurre
(pour la part d’enfance des jours passés dans une cuisine à carreaux blanc et bleu)
500 g de farine
12 g de sel
60 g de sucre
18 g de levure de boulanger fraîche
2 oeufs entiers + 1 jaune d’oeuf
200 g de beurre tempéré
doux dont 20 g pour le moule
1 00 g de beurre tempéré demi-sel
25 g de lait
un moule à brioche ou un moule à cake
Pour 4 à 6 personnes

Dans un ramequin, dissoudre la levure dans le lait tiède. Verser la farine en fontaine dans un la cuve du batteur. Ajouter la levure.
Dans un autre cul de poule, fouetter les oeufs
entiers. Les verser dans le premier récipient contenant la farine et la levure.
Verser les deux contenants ci-dessus dans le bol
du robot. Pétrir à vitesse moyenne puis rajouter les dès de beurre.
Pétrir encore ce mélange jusqu’à le mélange soit parfaitement lisse.
Former une boule de la pâte et déposer-la dans un endroit tiède - un radiateur par exemple - ,
la couvrant d’un torchon.
Laisser-la doubler de volume (env. 1 heure) puis
travailler encore la pâte avec vos mains. - notez que le détaillage et le façonnage de
la pâte peut aussi être réalisé le lendemain -,
prélever 3/4 de pâte pour former le corps de la brioche.
Bouler la pâte, creuser un trou au centre et la placer dans le moule à brioche.
La couvrir à nouveau d’un torchon.
Préchauffer le four à 180° (th 6), y mettre la brioche et la laisser 40 mn.
10 mn avant la fin, baisser la température du
four pour éviter que le chapeau ne brule sur le dessus.
Laisser tiédir avant de démouler.
(recette très inspirée par une de chez "Les bons gâteaux tout simples", ed.Hachette)

lundi 26 décembre 2011

un patissier à suivre : Sébastien Gaudard



"Avec Françoise Bernard, nous avons identifié 40 recettes qui font partie de la mémoire collective et nous en avons donné chacun notre version en commentant celle de l'autre", explique Sébastien. Rien de très compliqué donc dans "Les meilleurs desserts", juste de bons conseils pour réussir des beignets ou un gâteau au yaourt.

"Je voulais retourner à des recettes familières. On en fait trop autour des recettes expérimentales, on a perdu le plaisir de manger simplement quelque chose de bon."

source le daily neuvième


Voilà, notre liste de gens -people- de commerces de proximité qui s'allonge, après Gontran C. et Arnaud D. en boulangers-patissiers et Arnaud L. en chocolatier, Lise B. en confiturière ; nous voici avec Sébastien Gaudard. Évidemment, il a été repéré par Hachette, l'éditeur de bons et gros livres de recettes.
un article complet et intéressant à lire ici.