mardi 26 avril 2011

Richard Prince à la BNF


Entre photographies et peintures, il raconte tout à la fois l’Amérique des grands espaces, moderne, provocante ou pudibonde.

Vidéos de l'exposition Richard Prince. American Prayer
durées : 7 min, 1 min et 15 min
Richard Prince American Prayer
Interviews de Richard Prince et de Bob Rubin, commissaire de l'exposition

du 29 mars 2011 au 26 juin 2011 François-Mitterrand / Grande Galerie

mardi - samedi de 10h à 19h
dimanche de 13h à 19h
sauf lundi et jours fériés

tarif plein : 7 €
tarif réduit : 5 €

Après Jan Fabre au Louvre et Jeff Koons à Versailles, la Bibliothèque nationale de France joue à son tour la carte contemporaine en accueillant dans ses murs Richard Prince. Artiste américain de réputation internationale, particulièrement célèbre pour ses photographies de cow-boys des campagnes publicitaires Marlboro ou pour sa série de toiles de « nurses », il est l’artiste qui raconte le mieux l’Amérique fin de siècle.
La Bibliothèque nationale de France accueille sa première exposition monographique à Paris et pour cet événement l’invite à s’approprier les collections historiques de la Bibliothèque, en champion de l’ « appropriation art » qu’il est.
L’exposition Richard Prince. American Prayer (en référence à la poésie de Jim Morrison) montrera un aspect inédit de l’artiste : un fervent bibliophile et collectionneur de la culture pop et des contre-cultures américaines des années 1950 à 1980, qui sont autant d’inspiration pour son oeuvre de photographe et de peintre. Sur fond de musique de Jimi Hendrix, de Jim Morrison, de Bob Dylan et du Velvet Underground, et avec la complicité du scénographe David Adjaye, Richard Prince nous fait voyager dans une Amérique qui se joue de ses mythes dans une succession de mises en scène beat, hippie et punk.
En dialogue avec une sélection de livres rares, de manuscrits de Rimbaud, Céline, Cocteau et Genet, de magazines underground européens, de livres populaires puisés dans les collections de la BnF, sur lesquels Richard Prince projette d’intervenir, l’artiste dévoile pour la première fois quelques-uns des trésors de sa bibliothèque personnelle : des documents des principales figures de la « beat generation », comme un exemplaire annoté par William Burroughs du Festin Nu ou le rouleau manuscrit de Big sur de Jack Kerouac, sa collection de « pulp fiction » autour du personnage érotique et troublant de l’infirmière, ou sa collection des éditions de Lolita de Nabokov en une vingtaine de langues. Tableaux, dessins, photographies, livres d’artistes, manuscrits et objets illustrent son univers personnel entre culture savante et culture populaire, entre Amérique et Europe, selon une démarche artistique originale. L’exposition se conclut par une salle de lecture tapissée de faux livres conçus par Richard Prince et de trésors bibliophiliques rarement montrés, sa bibliothèque idéale ?
source bnf