jeudi 30 avril 2009

photographe japonais


Sympa et drôle, c'est un photographe japonais à voir ici.

image du jour

lundi 27 avril 2009

graphisme français : Chaumont

Voilà Chaumont et ses graphistes ont 20 ans.

Rendez-vous du 16 mai au 14 juin 2009
20ème édition du Festival International de l'Affiche et du Graphisme

20 affiches pour une 20ème édition
Hôtel de Ville


Pour ses 20 ans, le Festival invite vingt graphistes du monde entier à produire une image. Cette série, produite dans le cadre de la Commande Publique du ministère de la Culture et de la Communication/DRAC Champagne-Ardenne, sera exposée à l'Hótel de Ville de Chaumont puis à travers la France et à l'international pendant toute l'année 2009.

Les participants :
Reza Abedini (Iran) /
Isidro Ferrer (Espagne) /
Haichen Zhu (République Populaire de Chine) /
Jan en Randoald (Belgique) /
Redovan Jenko (Slovénie) /
Dima Kavko (Russie) /
Alejandro Magallanes (Mexique) /
Shin Matsunaga (Japon) /
Paulina Matusiak (Pays-Bas) /
Piotr Mlodozeniec (Pologne) /
Christoph Niemann (Etats-Unis) /
Alexandra Noth et Megi Zumstein (Suisse) /
Istvan Orosz (Hongrie) /
Pony Ldt (Royaume-Uni) /
R2 Design (Portugal) /
Claudia Roethlisberger (Suisse) /
Leonardo Sonnoli (Italie) /
Thonik (Pays-Bas) /
Vanessa Verillon (France) /
Henning Wagenbreth (Allemagne).


de l'Affiche et du Graphisme de Chaumont.

suite à la Force de l'art : un point de vue

Point de vue
"Force de l'art", ou pérennité du sexisme, par Isabelle Alfonsi, Claire Moulène, Lili Reynaud-Dewar et Elisabeth Wetterwald

un papier intéressant dans Le Monde de ce week-end :

À Paris, le 24 avril, la deuxième édition de l'exposition "La force de l'art" a ouvert ses portes. Cette manifestation triennale, organisée par le ministère de la culture et de la communication, le Centre national des arts plastiques et la Réunion des musées nationaux, comporte trois volets.

L'un voit sept artistes, "Les Visiteurs", investir des lieux hautement symboliques de la capitale ; l'autre volet, "Les Invités", consiste en un "festival d'événements et de performances".

L'élément central, "Les Résidents du Grand Palais", est une exposition qui se tient sous la nef centrale, jusqu'au 1er juin.

Parmi les 42 artistes "résidents", seules sept femmes sont présentées : Véronique Aubouy, le duo Butz & Fouque, Frédérique Loutz, Anita Molinero, Cannelle Tanc (en collaboration avec Frédéric Vincent) et Virginie Yassef. Dans cette exposition qui revendique son ambition de représentativité de la scène artistique française, les femmes constituent donc 16 % des effectifs.

Comment "La force de l'art" qui prétend être un "grand rendez-vous donné à la création en France" et à "l'actualité de la scène française" peut-elle ignorer à ce point l'ampleur, la diversité, le professionnalisme et l'engagement de toute une partie de cette scène artistique ?

Comment peut-elle postuler la validité et la "force" de son projet alors même qu'elle néglige l'importance de celles dont le travail est désormais incontournable, aussi bien à l'étranger qu'en France et qui contribuent sans relâche à faire évoluer le débat artistique français, par la qualité de leurs contributions plastiques, de leur discours et des expositions qui leur sont consacrées, aussi bien dans les galeries que dans les institutions ?

Bien que cela soit tentant, il serait trop simple, et sans doute naïf, d'amalgamer les raisons de ce choix "curatorial" disproportionné avec la composition strictement masculine de son appareil décisionnaire, depuis ses commissaires (Jean-Louis Froment, Jean-Yves Jouannais, Didier Ottinger) - le quatrième mousquetaire, Marie-Claude Beaud, s'étant finalement retiré du projet - jusqu'à son commanditaire (le délégué aux arts plastiques, Olivier Kaeppelin) en passant par son scénographe (Philippe Rahm).

Le problème est plus général et renvoie à une situation nationale. Car si l'on considère la proportion dans les collections publiques d'oeuvres produites par les femmes - 15 % en moyenne - "La force de l'art" n'est pas une surprise, ni le reflet d'un sexisme ponctuel ou isolé.

Rappelons qu'aujourd'hui, 60 % des artistes diplômés des écoles des beaux-arts en France sont des femmes. Comment expliquer qu'au mouvement de changement social qui s'est accéléré ces dernières années et qui a permis, entre autres, la nomination en masse de femmes à des postes de direction (centres d'art, musées et Fonds régionaux d'art contemporain), ne corresponde pas un souci d'ouverture équivalent concernant les artistes ?

Le Musée national d'art moderne lui-même affiche des statistiques affligeantes comme préambule de sa prochaine exposition "Elles@centrepompidou", avec ce slogan : "Au Centre Pompidou les femmes représentent 17,7 % des artistes dans les collections du musée. La nouvelle présentation des collections leur est consacrée à 100 %."

Ce nouvel accrochage, qui durera une année, dans la lignée des présentations thématiques "Le mouvement des images" (2006-2007) et "Big Bang" (2005-2006) - la femme est donc un thème - a sans doute pour objectif louable de rectifier le tir et de faire acte (temporaire) de rééquilibrage et de contrition.

Mais c'est justement le caractère temporaire et contrit de l'entreprise qui pose le problème de façon cruciale. L'exposition "Elles@centrepompidou", avec son sponsor si "typiquement féminin", Yves Rocher - "votre partenaire beauté" (parce qu'elles le valent bien ?) - symbolise parfaitement la place assignée aux femmes artistes au plus haut niveau de l'institution française : précaire, périphérique, ponctuelle, toujours à caractère d'exception ; les femmes artistes y sont, en outre, systématiquement renvoyées à la supposée spécificité de leur genre.

Face à cette profession de (bonne) foi du Musée national d'art moderne, il est intéressant de noter que si Beaubourg avait décroché de la présentation précédente des collections toutes les oeuvres produites par des hommes, il ne serait resté qu'une poignée d'oeuvres signées par cinq femmes. Une autre façon de faire le vide...

Il est urgent d'en finir d'une part avec la sous-représentation, d'autre part avec ce caractère d'exception, et enfin avec l'évaluation systématique du travail artistique des femmes en regard de la production des hommes. Il faut que leur production artistique cesse d'être considérée comme "une place stratégique, une matrice, un arrière-plan, un écran pour l'action des hommes" (Donna Haraway, "Ecce homo").

Il nous semble important d'ouvrir ensemble ce chantier, sans lequel la France, dont on signale souvent, à tort ou à raison, le déclin d'influence sur la scène artistique et intellectuelle internationale, ne fera qu'accroître son isolement et son retard.

C'est l'ambitieux projet de "La force de l'art" que d'affirmer et de diffuser, non seulement en France, mais aussi et surtout à l'étranger, la qualité, la vitalité, la "force" de la scène artistique française.

Qu'il en soit donc ainsi, non avec la moitié, mais avec l'ensemble de ses acteurs.


Isabelle Alfonsi, directrice de galerie et critique d'art ; Claire Moulène, journaliste et commissaire d'exposition indépendante ; Lili Reynaud-Dewar, artiste et enseignante à l'Ecole des beaux-arts de Bordeaux ; Elisabeth Wetterwald, critique d'art et enseignante à l'Ecole des beaux-arts de Clermont-Ferrand.

source Le Monde

mardi 21 avril 2009

un bon plan fringues enfants

pour ceux et celles qui n'arrivent pas à lire le texte , c'est lundi 27 au jeudi 30 avril, de 12h à 20h00 au 3 rue du jour 75001 paris.

coloriages de robots



Une série de robots à colorier à télécharger ici
Les coloriages sont gracieusement mis à disposition par le Futuroscope.

Sans oublier, un petit livre aux éditions du Chêne (dont j'ai été la DA).

image du jour

jeudi 16 avril 2009

expo sur l'art contemporain


Décidément en ce moment , il y a une foule d'expo à voir ! Là, c'est de l'art contemporain ! au grand Palais, à la Tour Eiffel, au Palais de la Découverte etc. la Force de l'Art : " La Force de l’Art 02 Manifestation triennale, organisée à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Communication, LA FORCE DE L’ART a pour ambition d’offrir une scène à la création contemporaine en France et aux artistes qui l’animent, dans la diversité de leurs origines et de leurs choix esthétiques. Deuxième édition de cette manifestation, LA FORCE DE L’ART 02 se déploiera à partir de la nef du Grand Palais à Paris, du 24 avril au 1er juin 2009."


mercredi 15 avril 2009

image du jour


envie de cuir en couleur

Il y a longtemps que je n'ai pas parlé de mode. En allant sur ce site qui est de plus en plus vu et referencé comme un des meilleurs indicateurs des tendances ... fringues, j'y ai trouvé ces deux images.
et moi, le mien, il est noir ... de chez néness Beu. Un classique qui revient dans la rue... j'ai vu plein de blousons noirs de retour in the street.

expo à voir



la cinémathèque à Paris organise une superbe expo sur les films et l'univers bien particulier de Jacques Tati.
et le centre 104 a reconstitué un décor , la villa Arpel.

Courons vite voir tout ça , c'est regressif, c'est beau et ça fait du bien aux yeux.

le japon en fête

c'est l'histoire d'un français perdu dans Tokyo. Pour voir plus d'images, c'est ici.