jeudi 14 février 2008
Desiree Dolron
Entre mysticisme et austérité, le travail de Desiree Dolron voit s’entremêler la religion poussée à son paroxysme et une nouvelle forme d’esthétique empruntée à la tradition picturale flamande. Un travail photograpique qui peut laisser coi des spectateurs transcendés, tant la démarche de cette artiste peu prolixe dérange par sa profondeur.Les fonds charbonneux des photographies semblent s’enfoncer, emportant avec eux le contour des visages parfaits saisis par l’artiste.
« J’aime à me dire que les visages apparaissent comme l’image sur la pellicule, je m’inspire principalement des peintres de la tradition flamande et de la technique du sfumato pour créer cette absence de frontière entre le visage et l’arrière-plan. », dévoile la photographe.