Paris plus petit, Paris plus vivable
Paris est répulsif. Tout le monde le sait au fond de soi. N’avez-vous jamais rencontré un Parisien évoquant, comme premier atout de Paris, le fait de pouvoir voyager à son aise ? La première des qualités de Paris, c’est donc que l’on peut s’en barrer très facilement. Ce dont ne se privent d’ailleurs pas les Parisiens, qui n’aiment rien tant que de se tirer un week-end sur deux en Normandie ou dans les Alpes.
Pour ceux condamnés à rester en Île-de-France, même le week-end, les urbanistes du Grand Paris ont proposé d’accueillir de nouveaux habitants avec qui partager leur bonheur le samedi et le dimanche. Alors que pour beaucoup de gens, vivre mieux se traduirait plutôt par « ne pas avoir de voisins supplémentaires ». Comme si au-delà d’un certain seuil, le trop-plein devenait contre-productif, en saturant des infrastructures, en générant encore plus d’emmerdes. Évidemment, ces gens ne connaissent rien aux subtilités de l’urbanisme. Sans doute comme nous, qui voulons réduire Paris pour le rendre plus vivable. Avec un mot d’ordre : arrêtons d’investir autant de pognon pour rendre un tout petit peu plus tolérable la vie de merde de millions de Franciliens. Utilisons-le plutôt pour gérer le rapetissement.
..... Allez lire la suite ici. C'est bien vu, un angle un peu radical. Et c'est assez drôle.
C'est un papier écrit par Mathieu Zimmer et Florian Rodriguez, membres du collectif d’urbaniste Deux degrés.